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Despesa em medicamentos

por Luis Moreira, em 08.05.12

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publicado às 12:00


A grande venda relâmpago na Europa

por Luis Moreira, em 22.02.12

Todos precisam de dinheiro e todos seguem o mesmo caminho. Vender os activos do estado!

Estas medidas desesperadas podem parecer ambiciosas quando tudo corre bem – mas, neste momento, as coisas não estão a correr bem. E, se toda a gente puser coisas à venda ao mesmo tempo, os preços tendem a baixar. A Grécia, por exemplo, angariou apenas 180 milhões da sua meta declarada de 50 mil milhões de euros.

No entanto, não deverá haver falta de compradores. A China procura investir a sua riqueza em tudo e mais alguma coisa que haja por esse mundo e os governos do Médio Oriente continuam a tentar gastar os proventos do petróleo.

É difícil saber se devemos sentir-nos animados ou deprimidos perante esta perspetiva. Por um lado, qualquer coisa que possa acelerar o alívio das nossas dívidas deve ser bem-vinda. Por outro, uma vez vendidas, as pratas da família continuam vendidas. À medida que as nossas economias vão sendo gradualmente marginalizadas pela China e pela Índia, aumenta o perigo de as coisas nunca mais voltarem a ser o que eram dantes.

A Grécia, a Itália, a Irlanda, a Espanha, Portugal estão todos a venderem os anéis...ficam os dedos?

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publicado às 11:00

Pourquoi faut-il que les Etats pa􀁜ent 600 fois plus que les banques ? e sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée ellemême au système bancaire.
Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le
chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.
Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l'espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?
Allons nous attendre qu'il soit trop tard pour ouvrir les yeux ? Allons nous attendre qu'il soit trop tard pour comprendre la gravité de la crise et choisir ensemble la métamorphose, avant que nos sociétés ne se disloquent ? Nous n'avons pas la possibilité ici de développer les dix ou quinze réformes concrètes qui rendraient possible cette métamorphose. Nous voulons seulement montrer qu'il est possible de donner tort à Paul Krugman quand il explique que l'Europe s'enferme dans une "spirale de la mort". Comment donner de l'oxygène à nos finances publiques ? Comment agir sans modifier
les traités, ce qui demandera des mois de travail et deviendra impossible si l'Europe est de plus en plus détestée par les peuples ?
Angela Merkel a raison de dire que rien ne doit encourager les gouvernements à continuer la fuite en avant. Mais l'essentiel des sommes que nos Etats empruntent sur les marchés financiers concerne des dettes anciennes. En 2012, la France doit emprunter quelque 400 milliards : 100 milliards qui correspondent au déficit du budget (qui serait quasi nul si on annulait les baisses d'impôts octroyées depuis dix ans) et 300 milliards qui correspondent à de vieilles dettes, qui arrivent à échéance et que nous sommes incapables de rembourser si nous ne nous sommes pas réendettés pour
les mêmes montants quelques heures avant de les rembourser.
Faire payer des taux d'intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu'il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés, tout en sachant qu'il n'y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs...
Il faut en finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu'a fait la banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la "vieille dette" de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0 %.
Il n'est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en oeuvre cette idée : certes, la Banque centrale européenne (BCE) n'est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d'investissement
(BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s'endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
Rien n'empêche de mettre en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l'Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l'équilibre si l'Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Fautil laisser l'Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou fautil accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun.
Le rôle que les traités donnent à la BCE est de veiller à la stabilité des prix. Comment peutelle rester sans réagir quand certains pays voient le prix de leurs bons du Trésor doubler ou tripler en quelques mois ? La BCE doit aussi veiller à la stabilité de nos économies. Comment peutelle rester sans agir quand le prix de la dette menace de nous faire tomber dans une récession "plus grave que celle de 1930", d'après le gouverneur de la Banque d'Angleterre ?
Si l'on s'en tient aux traités, rien n'interdit à la BCE d'agir avec force pour faire baisser le prix de la dette. Non seulement rien ne lui interdit d'agir, mais tout l'incite à le faire. Si la BCE est fidèle aux traités, elle doit tout faire pour que diminue le prix de la dette publique. De l'avis général, c'est l'inflation la plus inquiétante !
En 1989, après la chute du Mur, il a suffi d'un mois à Helmut Kohl, François Mitterrand et aux autres chefs d'Etat européens pour décider de créer la monnaie unique. Après quatre ans de crise, qu'attendent encore nos dirigeants pour donner de l'oxygène à nos finances publiques ? Le mécanisme que nous proposons pourrait s'appliquer immédiatement, aussi bien pour diminuer le coût de la dette ancienne que pour financer des investissements
fondamentaux pour notre avenir, comme un plan européen d'économie d'énergie.
Ceux qui demandent la négociation d'un nouveau traité européen ont raison : avec les pays qui le veulent, il faut construire une Europe politique, capable d'agir sur la mondialisation ; une Europe vraiment démocratique comme le proposaient déjà Wolfgang Schäuble et Karl Lamers en 1994 ou Joschka Fischer en 2000. Il faut un traité de convergence sociale et une vraie gouvernance économique.
Tout cela est indispensable. Mais aucun nouveau traité ne pourra être adopté si notre continent s'enfonce dans une "spirale de la mort" et que les citoyens en viennent à détester tout ce qui vient de Bruxelles. L'urgence est d'envoyer aux peuples un signal très clair : l'Europe n'est pas aux mains des lobbies financiers. Elle est au service des citoyens.
Michel Rocard est aussi le président du conseil d'orientation scientifique de Terra Nova depuis 2008. Pierre Larrouturou est aussi l'auteur de "Pour éviter le krach ultime" (Nova Editions, 256 p., 15􀂼)
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Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, 􀁰conomiste

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publicado às 14:00

A fuga da sede de empresas para os países onde se pagam menos impostos é uma consequência bem conhecida do agravamento dos impostos no país de origem. Nós todos ficamos chocados quando sabemos que alguém tomou essa decisão, mas a verdade é que até os portugueses do interior vão a Espanha encher os depósitos de gasolina para pagar menos. Como se sabe, grande parte do preço dos combustíveis são impostos. Os cidadãos também fogem aos impostos como se vê por este exemplo bem simples.
O planeamento fiscal a maior parte das vezes é utilizado para encontrar "saídas" na Lei, não é para conseguir optimizar as benesses que a Lei concede. Neste caso o planeamento fiscal é perfeitamente legítimo e não merece críticas.
Enquanto tivermos fiscalidades, entre países,  com diferenças profundas, estas "fugas" não serão nunca travadas pelo "patriotismo", só acredita nisso quem está distraído e, ainda para mais, quando os accionistas consideram que os impostos que pagam são malbaratados pelo Estado.
Muitos de nós já se atirou aos bancos por pagarem menos de metade de taxa de IRC (imposto sobre o rendimento colectivo) da que é paga pelas outras empresas nacionais. Como os banqueiros dizem, e bem, a taxa nominal é a mesma, o que eles não dizem é que a taxa real ( a que efectivamente pagam) resulta do facto de muitas das operações que concorrem para o resultado serem realizadas em território estrangeiro ou em off shores.(isentas de IRC)
A maioria das grandes empresas portuguesas, incluindo as participadas estatais, têm sede em países estrangeiros onde a taxação é mais favorável.
A Jerónimo Martins para lutar com os seus concorrentes em pé de igualdade teria mais tarde ou cedo que tomar esta decisão.
É assim e não há nada a fazer!
PS: veja aqui este texto muito completo sobre "planeamento fiscal"

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publicado às 23:45


Sempre no vermelho...

por Luis Moreira, em 25.12.11

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publicado às 17:00


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